Pour commencer, je n’enseigne pas au sens traditionnel, au sens que la plupart des adultes ont vécu en classe. À la place, je guide les enfants dans leur apprentissage en les amenant à acquérir un savoir. Comme cela sonne très philosophique, le reste du texte parle concrètement de comment cela se déroule.
Je suggère de 2 à 4 ateliers pour l’initiation au code avec Ozobot. Idéalement, j’aimerais l’essayer dans un format de club où les jeunes s’y consacrent à chaque semaine pour quelques mois. Mais je n’ai encore jamais eu la chance de le faire.
Mon programme
Je débute par une session d’OzoCodes suivi par un ou plusieurs ateliers avec OzoBlockly. Ainsi les enfants codent en dessinant lors du premier atelier. C’est la période de découverte des petits robots. Les garçons et les filles sont émerveillés en voyant bouger les robots. Je leur parle des robots suiveurs de ligne, des capteurs qui permettent à Ozobot d’interpréter les codes de couleurs. Ils apprennent que chaque ensemble de couleurs équivaut à une action. Je privilégie une approche narrative dans les défis que je leur propose simplement parce que les OzoCodes si prêtent bien. En prime, la narration développe l’imagination des jeunes.
Même si les enfants pourraient continuer d’accroître leurs connaissances avec les OzoCodes, plusieurs enfants ont hâte de programmer avec une tablette ou un ordinateur. C’est pourquoi j’introduis OzoBlockly dès le deuxième atelier. Le weekend passé, j’ai opté pour une approche qui permet aux enfants d’apprendre comment utiliser OzoBlockly à leur propre rythme. Cela s’est bien passé. Je vais continuer de le faire.
Les enfants font les jeux OzoBlockly (Shape Tracer et Shape Tracer 2) avant de passer à l’éditeur OzoBlockly. Chaque jeu a 10 figures à programmer. Le niveau de difficultés augmente à chaque figure, ce qui permet aux enfants d’approfondir la matière. Les enfants aiment relever ces défis. Ils y mettent les efforts requis. Ils apprennent comment transférer le code au robot afin que leur Ozobot exécute leur code. En commençant par les jeux, les enfants apprennent comment avancer, reculer, tourner, sélectionner la couleur du trait (qui correspond aussi à la lumière d’Ozobot) et comment fonctionne les boucles avant de commencer à programmer via l’éditeur OzoBlockly. L’éditeur OzoBlockly continue d’introduire les fonctions par niveau de compétences.
Prévoir combien de temps?
Une heure pour l’intro au robot avec les OzoCodes est suffisant. Les enfants auront besoin d’une bonne heure pour compléter Shape Tracer (ou Shape Tracer 2). Ma philosophie est de s’adapter au groupe, à leur intérêt pour les tâches à faire. Si vous avez un groupe qui a perdu intérêt en plein milieu du Shape Tracer, je ne vois pas de problèmes à passer au Shape Tracer 2. En fait, c’est ce que je prévoyais faire mais, à mon plus grand plaisir, les enfants ont persévéré dans les défis du Shape Tracer. C’est bon signe!
Mon rôle de facilitateur
Si je n’enseigne pas la matière, qu’est-ce que je fais pour les enfants lors des ateliers? Je les encourage, leur fait penser à des pistes pour résoudre leurs problèmes, les aide lorsqu’ils ont des problèmes techniques. Je leur montre comment découvrir quoi coder, comment exécuter leur code et comment déboguer leur code. Je suis là pour les accompagner et pour établir l’agenda. J’encourage les parents qui participent à des ateliers parents-enfants à faire de même.